Carnet de voyage de Daniel

Mes petites notes du voyage au Sénégal et Gambie 2012/13

26/12/12
Après quelques jours de grand stress dû aux préparatifs, le Canadair-Bombardier d’Iberia et ses 50 places me transporte au dessus des Pyrénées enneigées jusqu’à Madrid et son immense aéroport. là, j’attends tout en faisant connaissance de pèlerins se rendant à Touba et dans l’airbus filant sur l’Afrique je vois Gibraltar la miniature et après 1h de vol supplémentaire gratuit (merci le décalage horaire) arrivée à DKR ou-hou-hou Ibou m’attend ; ,Ndigueul m’embarque et me sauve en m’emportant avec son 4 x 4 jusqu’a Ouakam là, je libère ma joie d’être parmi mes nouveaux amis, le reste de l’équipe toubabs arrivent et nous passons notre 1er nuit en-saucissonnés dans les moustiquaires.


27/12/12
Au matin je reste dans la ruelle pour m’imprégner de la vie du secteur et de l’été retrouvé
Déjà le repas, où sur les nattes dans la courette est servi une succulente Thiboudienne dans d’immenses plats, en commun nous partageons cet instant - 1er repas de fêtes de la série.
L’autocar arrive et prend nos affaires sur la galerie, photos de groupe sur la terrasse et la tournée à démarrée direction le Dieufdeul, nous traversons des quartiers de la ville grouillante de vie autour de ses boutiques innombrables, nous y voici. Les faux lions, mascarets à souhait nous accueillent- le festival bat son plein, Notre tenue « Tambour- Fanfare »nous sied bien, nous continuons la route et à Kébémer nous sommes accueillit chez Ndigueul et sa famille. Sur la grande terrasse nous prenons un nouveau repas de fête, promenade digestive avec le car, tard dans la nuit vers la région du Fouta-Toro sur une route finissant en piste jonchée de nids de poule façon autruche agrémentée de passage de troupeaux en tous genre, les vacances, quoi.


28/12/12
Après avoir roulé toute la nuit, nous voilà vers 10h30’à Thilogne, détente, montage de moustiquaires pour la nuit et repas de plat de côtes de bœuf Zébu frais zigouillé. Répétition dans l’enceinte de cette institution pour la protection des femmes qui nous héberge. Promenade sur les lieux de la fête ou toute la population c’est déplacée en tenue de toute beauté coiffée comme prince et princesse. Une nuée d’enfants nous entourent pour nous regarder et serrer les mains.
En repartant des jeunes filles se tordaient de rire à notre passage, cela nous a ravi.
Tagine de Zébu avant notre prestation. J’entre dans la vie africaine comme dans une scène où l’entrée sur la vie de tous les jours est artistique et déchire par la pureté de l’histoire et l’arrivée progressive du rythme et des griots sur l’estrade … le spectacle monte en puissance c’est grandiose, puis GAG … une fanfare s’intègre dans le groupe et fusionne je dirai « Mbaa Ndaa » (bienvenue en peullar)


29/12/12
Bzzz toilette bzz avec les moustiques bzz bzz, puis défilé dans les rues de la ville avec le public qui devant, derrière, sur les cotés nous porte, surveillé par les geckos accrochés aux façades, visite de l’arbre centenaire et +. Nous finissons le 1er bœuf par les beaux morceaux et son riz parfumé aux oignons. C’est repartit, même route avec vue sur les huttes peul, plus tard les ânes qui traversent devant les véhicules et provoquent des accidents après s’être fait éclatés.
St louis et son célèbre pont nous y prenons un kébab-sandwich dans la fraicheur avant d’arriver tard dans la nuit (2h) chez Ndigueul à Kébémer. Bonne nuit


30/12/12
Ti-dèj. Répétition sur la terrasse et un petit tour en ville avec les féminines, achat boubou, bijoux, caillou, chou, tissu, le bonjour au Baobab ou je fais un vœu et après avoir pris un autre repas de fête chez Ndigueul nous revoilou sur la route de lougarou puisque nuit de pleine lune, les gros oiseaux de nuit sont en fait d’énormes chauves souris
Arrêt chez la maman d’Alassane qui me garde pour le repas en compagnie de sa famille et d’Al-Mo et VinSé.
Prise de bec avec le régisseur au fest fop et arrivée sur scène à l’heure de la vedette (nous sommes les derniers) la fanfare joue peu, trop peu à mon goût – mais c’est bien.
Et retour au camp de base, Kébémer la grande


31/12/12
Bon réveil et re-marché en groupe encore des boubous, du tissu, babouche, paréo, pendentif, repas de fêtes et départ sur Lompoul et ses dunes. La fanfare joue pour le coucher du soleil, la soirée s’annonce prometteuse nous allons mettre le feu.
Après avoir pris possession de nos toiles de tente nous sommes invités à rejouer devant un feu de camp pour l’apéro (punch) puis prendre le repas sous une toile mauritanienne et ce devant une assiette (regret) pour manger un couscous.
Coup de fil à ma belle pour la bonne année, et oui, 1h avant (l’heure gratuite)
Et nous attendons les douze coups au feu d’artifice qui après nous avoir bombardé à détruit par incendie et en quelques minutes les dais servant de restaurant aux touristes Toubabs.
Easy-swing joué dans un rythme « marche funèbre » fit le deuil de cet accident, la musique sauva la fête, et l’adrénaline à évacuer transcenda le reste de la soirée dans une frénésie Africaine autour du brasier apprivoisé. La danse du feu-totem- Au dodo les bébés


1er/01/13
Le soleil nous réveille, confiture de baobab, camion et 4x4 puis notre dortoir roulant jusqu’à l’océan aux grands rouleaux, bain de pied et retour à la maison ou le mouton sacrifié à réuni familles et amis devant le plat du partage (Merci) pastèque, banane et mandarine au dessert
Dans l’après- midi, je visite les familles et j’essai de taper la peau d’un sabar, Il faut repartir dans le sud mais il y a le passage par Touba aujourd’hui « jour du Grand Magal » et c’est avec un immense plaisir que nous faisons ce passage dans la ville sainte, …que de monde….

02/01/13
7h du matin à Bomba Tenda (1er bac de traversée du fleuve Gambie)
Les contrôles sont incessants depuis notre voyage, l’on passe à travers, mais pour la Gambie, il faut aussi descendre du car.
15h - Ziguinchor, repas à l’alliance nous logeons certains à l’hôtel, d’autres dans des maisons.
Le spectacle débute par une présentation des instruments de musique de notre fanfare aux élèves d’une école d’enfants de la rue et le spectacle de scène débute suivi par des danseuses de l’alliance et leurs percus-claves, puis repas dodo.


03/01/13
Rangement et déplacement de 300 m ; ce soir tout le monde à l’hôtel, quartier libre, dans Ziguinchor en taxi. Nouveaux achats, jeux de graines, bracelets en corne, divers mini objets d’art en bois pour parures.
L’aventure continue dans un village de brousse ‘Tobor »où les habitants nous accueillent en entonnant des chants sur une danse ce qui nous invitent ; à suivre le mouvement jusqu’à un grand arbre qui leur sert de salle de répétition ; la ronde était en place, des chaises nous étaient réservées, les masques font leur apparition : l’antilope, le vautour, le crocodile, l’éléphant, le phacochère et un diable tournoyant. Le bûcheron sur l’arbre avec sa machette a failli avoir raison de toute cette scène par la chute des branches. La danse s’intensifie et s’accélère par l’entrée en piste de danseuses Diola - je suis en admiration devant ce talent et lorsqu’il me faut faire le pitre, je suis en lévitation, mes jambes Tricotent à Grande Vitesse le TGV est né.
Sur le retour nous mangeons du poisson grillé tout frais (le cuistot est parti à la pêche à notre arrivée) et nous mangeons 2 heures plus tard, le temps qu’il a fallu pour fabriquer mes deux percus-calebasses coquillages (spécial souvenir Casamance)


04/01/13
Petit déjeuner dans une gargote la dame athlétique transporte mes griots sous ses bras
Direction Banjoul en Gambie, une navette en 4x4 nous emmène à l’hôtel
Aubade devant l’alliance avant la balance, mieux vaut sans fil, et l’on démarre la soirée avec plusieurs morceaux de la fanfare … çà y est on se lâche …
Le groupe Tambour puis l’ensemble jusqu’à plus soif, a dit le Zébu !
Repas, retour à l’hôtel à 1h30 pour quelques heures de sommeil
Le réveil doit sonner à 5h et il y a des geckos qui se baladent dans les chambres, brrrr


05/01/13
Et oui c’est bien à 5 heures le lever pour aller avec l’autocar de l’alliance prendre le bac 2. Notre véhicule étant parti la veille au soir pour traverser et nous récupérer.
Notre passage à pied, plus rapide … En fait il fallut attendre suite à une panne du fameux bac.
Mais tout va bien. La route est longue, les familles de Baobab, les cocotiers, les termitières, les vendeuses de noix de cajou dont j’ai fait leur promotion auprès de mes amis après la traversée, moments inoubliables …
Kaolac, grosse chaleur, ça sent le caoutchouc, crevaison …aïe.
C’est repartit, coup de fil, commande de dernière minute, il faut deux sabars pour le groupe «Gecko» à donf sur Ouakam … on vide les sacs d’affaires fanfaronnes et on remplit d’aff.tambourinaïre … on y arrive, mais quelle pagaille !
Dernière minute pour les bagages à l’aéroport, appel du retardataire Bayefall-daniel
Adieu Dakar.
Madrid dans le métro qui relie les deux aéroports en tee-shirt et mes gris-gris (succès fous) parmi tous ces manteaux de fourrures et à Toulouse vite vite mes valises que je puisse m’habiller c’est que la température a chutée … non ! tu crois ?.
Babeth reconnais mézigue baroudeur mal rasé grâce au sac bleu que je récupéré pour me vêtir
Ouf, j’ai eu chaud.
Peace and Love, Daniel, Djorj, Nda, Bayefall.