Mercredi 29 décembre.

"Bouba m’attend pour faire les courses comme moi il aime marcher le matin. Nous passons par la plage en traversant des cultures maraîchères entourées de clôtures en branches qu’il faut escalader. Voilà la mer, qu’elle est belle cette côte qui s’étire à l’infini entre le vert des arbres et l’écume blanche des énormes rouleaux et se perd dans un brouillard d’embruns et de sable. Les petits crabes timides se cachent dans leurs trous à notre approche. Nous arrivons vers Lompoul, c’est l’heure du départ des pirogues, les pêcheurs prennent des risques effroyables pour ramener le peu de poisson que leur laisse les navires-usines chinois, les frêles esquifs bondissent sur le sommet des vagues et disparaissent dans les creux de plus de deux mètres.

Nous passons devant les tables à sécher les poissons je me souviens de la soirée passée avec les Ngueweul qui jouaient comme des fous en pleine nuit au même endroit voici quelques années.

Arrêt à la boulangerie odeur du pain chaud puis dans une échoppe pour acheter pain et sucre, nous nous payons deux cafés touba délicieusement poivrés près de la halle aux poissons.

                 

 

     
           

Retour au campement pour le petit déjeuner la journée ne fait que commencer et j’ai déjà vu mille merveilles avec mon ami Bouba. Toilette au grand air, il faut tirer l’eau du puits, salle de bain à ciel ouvert, simple et confortable.

Nous repartons dans la matinée en passant devant le terrain que Bouba a acheté tout près du campement nous rêvons à proposer à la Grand Fanfare d’investir dans l’immobilier une résidence secondaire pour fanfarons de passage à Lompoul.

Au village les pêcheurs sont revenus et vendent le poisson sous la halle, brouhaha des conversations et marchandages je regrette d’avoir oublié de prendre l’enregistreur au campement.

  Bruits au marché de Lompoul :   

 

 

     
         

  Son, sous la halles aux poissons :   

Vendredi 31 décembre

Deux toubabs ont passé la nuit au Vitel. Le catalan Joan et la belge Danièle ils sont venus à pied de Mboro et connaissent des festivals intéressants de musique du monde en Belgique, le Sfinks près d’Anvers et l’Esperanzah Festival près de Namur.

Ibri propose d’aller acheter du poisson à faire griller à midi. Je pars faire les courses avec Bouba, c’est le marché à Lompoul et le jour de la grande prière tout le monde a mis des beaux habits.

Après le petit déjeuner je retourne au marché pour enregistrer les bruits et l’ambiance.

Rencontre surprise avec Fatou Senn qui tient un magasin de coiffure.
Retour au campement.

Poisson 10.000 CFA, transport poisson 100, légumes 15.000, un beignet 25, pain 2300, café etc 2625, carassol 650. "

Philippe

     
         

Son, marché, voiture :   

     
                   
         

     
                   
         

     
                   
         

     
                 
                 
         

Son, marché :